Gérard et la prison de la drogue

Gérard et la prison de la drogue

Demande de Gérard : “Je ne suis pas bien dans ma vie. Je me drogue. Je bois et je fume beaucoup”. Gérard veut être aidé pour arrêter la drogue. 

Il a passé un an en Australie sans rien toucher. De retour en France, cela a recommencé. 

Quels sont les vrais problèmes de Gérard ? 

  1. Sa copine l’a persuadé de venir en thérapie. Aussi, il vient à reculons. Elle cherche à contrôler ses addictions.
  2. Ses parents lui donnent de l’argent quand il n’en a plus à la fin du mois parce qu’il a tout dépensé dans ses addictions : “Ils gueulaient quand j’abusais, mais ils donnaient quand même”. 
  3. À son travail, son patron lui avait promis qu’il reprendrait la boîte avec son fils puis il a fini par changer d’avis. Il était très désabusé, prendre de la drogue le soulageait. En plus, ses collègues et son meilleur ami lui donnaient de la cocaïne gratuitement. 
  4. Gérard ne s’exprime pas, il garde toutes ses émotions en lui

Comment les choses se sont-elles débloquées ?

Nous avons réglé le premier problème en suggérant à sa copine de ne plus lui dire d’arrêter. Les disputes ont cessé. Avant, elle lui prenait les clefs de voiture pour qu’il ne parte pas acheter de drogue. Il a même cessé le suivi quelques mois car elle ne pouvait s’empêcher de faire passer des messages subliminaux « Change ! ». Il est revenu quand elle a suffisamment pris confiance en elle-même. Elle ne cherchait plus à l’influencer.

Pour le deuxième problème, il a demandé à ses parents de ne plus l’aider et il a commencé à rembourser ses dettes. 

Nous avons travaillé en EMDR tous les problèmes émotionnels : le premier chagrin amoureux, le suicide par pendaison de son grand-père, la défection de son patron sur le projet de reprendre l’entreprise, son impuissance face au décès de son collègue devant ses yeux d’une myocardite foudroyante juste après une vaccination. 

La tâche d’écrire à son grand-père suicidé par pendaison a été très salvatrice pour lui. 

L’objectif et sa sincérité

Je lui demande ce qu’il ferait s’il avait une baguette magique : Remonter le temps, aller dans l’adolescence, enlever cette fille (son premier amour) ou “la première fois où j’ai pris de la drogue ?” 

Il était prêt pour une désensibilisation à l’alcool, et il a réduit sa consommation qui était presque quotidienne à une consommation de week-end. La désensibilisation à la cocaïne a été faite dans la foulée. 

Puis il a déménagé assez loin, heureux de s’éloigner d’un milieu qui l’influençait sur la prise de drogue. 

Comment façonne-t-il sa nouvelle vie ? 

La menace de séparation de sa copine s’il continue ses addictions là-bas, et son rêve d’une vie de famille harmonieuse seront-ils suffisants pour enrayer le retour de la déviance ? Prochaine étape bientôt ! Nous restons en contact !

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